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PRIX LITTÉRAIRE DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL - LITTÉRATURE DE JEUNESSE(CONSEIL DES ARTS DU CANADA)POUR LE MEILLEUR TEXTE
Théo est un adolescent qui décide de ne plus retourner au collège lorsqu'il apprend que sa grand-tante Anna lui a légué une maison et un terrain sur l'Île aux Eiders. Pourquoi ne pas y aller quand rien ne peut l'intéresser dans sa banlieue uniforme. Sa mère le laisse partir, convaincue que son fils s'ennuiera bien vite de son confort. Après la première déception, Théo découvre que l'Île aux Eiders est un univers attachant. Il y a d'abord la maison, qui ressemble à une cabane ayant besoin d'un nouveau toit, et puis il y a Jade, une jeune protégée d'Anna qui séjourne elle aussi chaque été dans l'Île aux Eiders. Théo apprend à se connaître et à se sentir nécessaire. Il découvre les secrets de l'île, il apprend à vivre en harmonie avec une nature fragile qui doit être protégée et il comprend enfin le sens de l'héritage laissé par Anna. Un Été de Jade est un roman de découverte intérieure. L'écriture finement ciselée décrit avec beaucoup de justesse les paysages isolés de l'île battue par les flots et la fragilité des pousses des jeunes arbres. Les personnages sont présentés avec pudeur et retenue, les sentiments à peine esquissés se laissent deviner par le lecteur. Un très beau roman qui va à l'essentiel. PRIX LITTÉRAIRE DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL - LITTÉRATURE DE JEUNESSE(CONSEIL DES ARTS DU CANADA)POUR LES MEILLEURES ILLUSTRATIONS
« Un autre petit matin gris, se dit Turpin le chauffeur de taxi. » Ce sont là les seuls mots qu'on pourra lire dans tout l'album. Un petit personnage trouve un jour sur le siège arrière de son taxi une écharpe rouge laissée par un client trop pressé. Voilà alors notre héros parti aux trousses du propriétaire de l'écharpe. Cela le mènera dans un cirque où tour à tour il rencontrera un lézard curieux, un ours espiègle, un lion trop gourmand, un jongleur et son éléphant, un singe équilibriste, avant de finalement tomber sur un énigmatique magicien auquel il servira bien malgré lui d'assistant et qui se révélera être le tant cherché propriétaire de l'écharpe rouge. Voilà démontré que la journée la plus insignifiante et les objets les plus quelconques peuvent receler des trésors d'aventures et des variétés de rencontres possibles. Des dessins alertes au pastel, des teintes vives et fort colorées, des traits sympathiques et rieurs constituent pour l'essentiel la forme et le fond de cette histoire d'Anne Villeneuve. Sans presque aucun texte écrit, l'histoire nous est rapportée par les dessins et leur cohérence narrative, ce qui entraîne le « lecteur » dans un tourbillon de péripéties qui semblent se dérouler sous ses yeux à grande vitesse et sans pause aucune. Il s'en dégage l'impression d'être dans un jeu, comme une boule renvoyée sans cesse d'un point à l'autre. Le silence de cette histoire favorise le sentiment de vitesse du déroulement. Et ça marche. PRIX LITTÉRAIRE HENRIETTE-MAJOR(ÉDITIONS DOMINIQUE ET COMPAGNIE)POUR UN PREMIER ROMAN EN LITTÉRATURE JEUNESSE
« Les gens, en général, je crois qu'ils ont peur de la mort. Je ne sais pas très bien pourquoi. Moi je l'aime bien la mort. » C'est Christophe qui parle ainsi, un petit enfant au cœur très malade, héros de cette histoire. Christophe n'a pas encore 10 ans et pourtant il est déjà familier avec la mort : il y a sa mère qu'il a vu mourir; il y a monsieur Simoneau, un voisin, qui s'en est allé; il a aussi de nombreux amis malades à l'hôpital et lui-même a un cœur si fragile que seule une greffe pourrait le sauver. Pourtant, Christophe est heureux, il est plein d'entrain et il aime la vie. La mort, il ne la craint aucunement. D'ailleurs, qu'est-elle vraiment ? Ainsi, il sent toujours sa mère auprès de lui, il sent son parfum avant de s'éveiller le matin ou de s'endormir le soir. Monsieur Simoneau, lui, arrose toujours ses plantes, quoique maintenant en volant puisque les morts apprennent à voler pour observer d'en haut ceux qu'ils aiment. Et très bientôt, ce sera son tour. Christophe ne craint aucunement la mort. « On n'a pas trouvé de cœur d'enfant mort pour moi à temps… On a plutôt trouvé plein de cadeaux pour me dire au revoir. » Ce sont les derniers mots du texte. Christophe est heureux et ne craint aucunement la mort. Ce roman est une véritable leçon sur la vie, une leçon sur le bonheur, sur l'espoir, sur l'amour. Comment ne pas être touché par l'innocence du personnage face à la mort et à sa gravité? L'émotion, tout au long du texte, émane justement de ce regard inusité et triomphateur. Le lecteur adulte en est ému et le lecteur plus jeune touché par la mort d'un proche y trouvera un soulagement. Les illustrations, tout en douceur et en sensibilité, contribuent à faire sentir la vérité du message transmis par le texte, à savoir que « la mort ne peut arrêter la vie lorsqu'on est heureux ». PRIX LITTÉRAIRE LE DROIT - CATÉGORIE JEUNESSE(ASSOCIATION DES AUTEURES ET AUTEURS DE L'ONTARIO FRANÇAIS ET DE L'OUTAOUAIS QUÉBÉCOIS)POUR LE MEILLEUR LIVRE JEUNESSE
Simon vient d'avoir 16 ans. Sa grand-mère lui offre la montre ayant appartenu à son mari Joseph Duford, décédé depuis très longtemps. Ce grand-père inconnu a vécu en Suisse avant son mariage. Intrigué par une inscription mystérieuse à l'intérieur de la montre, Simon réussit à convaincre ses parents de le laisser partir en voyage à Bâle, en Suisse, en compagnie de son meilleur ami Cédric. Grâce à l'aide d'une jeune fille nommée Valérie, les deux jeunes gens retrouvent des personnes qui ont connu le grand-père de Simon pendant la Deuxième Guerre mondiale. Simon et Cédric comprennent que le grand-père Joseph avait une autre identité. Cette révélation bouleverse Simon. Ces vacances qui avaient commencé comme une aventure prennent une toute autre ampleur; pendant leur enquête, ils feront face à des dangers insoupçonnés. Les deux amis comprennent que des événements qui se sont déroulés il y a plus de 50 ans peuvent encore avoir des répercussions importantes dans le présent. Un récit d'aventures enlevé où la trame narrative se mêle bien à des événements historiques reliés à la Deuxième Guerre mondiale, de la question des réfugiés juifs à la présence de groupes néonazis en Europe PRIX QUÉBEC/WALLONIE-BRUXELLES DU LIVRE DE LA JEUNESSE(MINISTÈRE DES AFFAIRES INTERNATIONALES DU QUÉBEC, DIRECTION GÉNÉRALE DE L'EUROPE)LE THÈME SOUS LEQUEL S'INSCRIT LE PRIX VARIE D'UNE ANNÉE À L'AUTRE. LE PRIX EST ATTRIBUÉ ANNUELLEMENT ET ALTERNATIVEMENT À UN AUTEUR OU À UN ILLUSTRATEUR DE LANGUE FRANÇAISE DU QUÉBEC OU DE LA BELGIQUE.
« Un autre petit matin gris, se dit Turpin le chauffeur de taxi. » Ce sont là les seuls mots qu'on pourra lire dans tout l'album. Un petit personnage trouve un jour sur le siège arrière de son taxi une écharpe rouge laissée par un client trop pressé. Voilà alors notre héros parti aux trousses du propriétaire de l'écharpe. Cela le mènera dans un cirque où tour à tour il rencontrera un lézard curieux, un ours espiègle, un lion trop gourmand, un jongleur et son éléphant, un singe équilibriste, avant de finalement tomber sur un énigmatique magicien auquel il servira bien malgré lui d'assistant et qui se révélera être le tant cherché propriétaire de l'écharpe rouge. Voilà démontré que la journée la plus insignifiante et les objets les plus quelconques peuvent receler des trésors d'aventures et des variétés de rencontres possibles. Des dessins alertes au pastel, des teintes vives et fort colorées, des traits sympathiques et rieurs constituent pour l'essentiel la forme et le fond de cette histoire d'Anne Villeneuve. Sans presque aucun texte écrit, l'histoire nous est rapportée par les dessins et leur cohérence narrative, ce qui entraîne le « lecteur » dans un tourbillon de péripéties qui semblent se dérouler sous ses yeux à grande vitesse et sans pose aucune. Il s'en dégage l'impression d'être dans un jeu, comme une boule renvoyée sans cesse d'un point à l'autre. Le silence de cette histoire favorise le sentiment de vitesse du déroulement. Et ça marche. PRIX TRANSCONTINENTAL IMPRESSION - GROUPE DU LIVRE 1999LA PALME LIVROMAGIE(COMMUNICATION-JEUNESSE)CATÉGORIE 6 À 9 ANSPOUR LE LIVRE PRÉFÉRÉ DES JEUNES LECTEURS
Amélie Archambault aime Henri Héroux. Et tout le monde en classe le sait, sauf Henri. Sur les conseils de ses amis, Amélie ne parle pas ouvertement de ses sentiments. Elle essaie de procéder plus subtilement, mais ses manœuvres se révèlent catastrophiques. Finalement, elle et Henri aboutissent au bureau du directeur pour expliquer ce qui se passe; elle est ainsi contrainte de tout raconter au pauvre Henri qui n'y comprenait rien. Amélie se voit punie par le directeur pour son comportement : elle sera retenue après la classe pendant une semaine entière. Et devinez qui, tous les jours à la sortie de l'école, viendra l'attendre pour la raccompagner à la maison? Comme quoi la simplicité a souvent bien meilleur goût. Des dessins pleine page aux couleurs vives qui allient simplicité et bonhomie confèrent aux personnages, d'emblée sympathiques et attachants, une innocence servant bien le propos de l'histoire. D'ailleurs, le message qui y est sous-jacent - il vaut mieux être clair lorsqu'on a quelque chose à dire - devient d'autant plus convaincant que la trame du récit reste simple et ne s'éloigne pas de sa ligne narrative. PRIX TRANSCONTINENTAL IMPRESSION - GROUPE DU LIVRE 1999LA PALME LIVROMANIE(COMMUNICATION-JEUNESSE)CATÉGORIE 9 À 12 ANSPOUR LE LIVRE PRÉFÉRÉ DES JEUNES LECTEURS
Sans le savoir, le maire de Saint-Anatole vient d'engager une bibliothécaire peu conventionnelle, mais pleine de ressources. Grâce à ses talents, la minuscule bibliothèque deviendra un grenier aménagé par les enfants qui pourront ainsi découvrir les plaisirs inconnus de la lecture. L'écriture de l'auteure est toujours aussi dynamique et humoristique, et c'est avec joie que les enfants découvriront une nouvelle aventure de la mystérieuse mademoiselle Charlotte. Après avoir rêvé de l'avoir comme enseignante, ils rêveront sans doute de l'avoir comme bibliothécaire scolaire ou municipale PRIX TRANSCONTINENTAL IMPRESSION - GROUPE DU LIVRE 1999LA PALME LIVROMANIE(COMMUNICATION-JEUNESSE)12 ET PLUSPOUR LE LIVRE PRÉFÉRÉ DES JEUNES LECTEURS
Le grand jour de la remise des diplômes est enfin arrivé pour les finissants de la polyvalente La Passerelle du faubourg St-Rock. C'est l'occasion de participer au fameux bal de fin d'année qui marque une étape importante dans la vie des élèves du secondaire. Pour certains, ce passage ne se fait pas sans problème, sans heurt. C'est avec intérêt que l'on suit la vie de quelques-uns de ces élèves, les liens d'amitié qui les unissent ainsi que les drames sentimentaux qui les déchirent parfois. Le roman évoque avec finesse les difficultés psychologiques de ce passage à la maturité. Le Bal des finissants est un roman intelligent, touchant, aux dialogues contemporains. Il plaira aux adolescents, qui n'auront aucune peine à s'identifier aux différents personnages. |
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UN ÉTÉ DE JADE 
